Pôle Lardy !
L'Ecole d'ingénieurs en génie des systèmes industriels, basée à La Rochelle, va mettre un vélo à la disposition de chaque étudiant, dès la rentrée 2010. Les transports propres et l'environnement figurent parmi les axes de recherche de cette école.
Livre récent

Un livre très complet et sérieux sur la révolution des transports urbains.
Depuis le milieu des années 90, les autorités publiques françaises redécouvrent les vertus de la bicyclette dans les déplacements urbains. Beaucoup de mairies et d?agglomérations s?y sont mis : élaboration d?un schéma directeur cyclable, réalisation d?aménagements, installation de parkings vélos? Quel est le bilan une décennie plus tard ? Si la pratique cycliste a fini par se réveiller, cela tient surtout à l?effet Velov? ? Velib?, dans un contexte de montée de la sensibilité écologique? et de préoccupations très prosaïques de pouvoir d?achat. Quant aux politiques et aménagements cyclables mis en place, on constate encore souvent un manque de conviction et de professionnalisme dans leur définition et leur mise en ?uvre, de même qu?un défaut d?intégration dans les politiques d?urbanisme et de déplacements. Si bien que, dans certaines villes, on continue à aménager l?espace public comme si le vélo n?existait pas tandis que, dans d?autres, on aurait mieux fait de s?abstenir?
Cet ouvrage tente de faire le point sur les politiques cyclables menées en France. Après avoir situé la bicyclette dans le contexte général de la mobilité urbaine (en consacrant, au passage, un chapitre aux deux-roues motorisés), les grandes lignes d?une politique « vélo » efficace sont définies et un certain nombre d?idées sont avancées pour redonner à ce mode de locomotion une place proportionnelle à son potentiel. Enfin, le sujet est resitué au sein de préoccupations écologiques plus larges. Le tout sans trop se prendre au sérieux et en s?autorisant quelques détours?
S?adressant, entre autres, aux étudiants, l?ouvrage comporte une importante bibliographie et liste les principaux sites web francophones se rapportant au vélo et à la mobilité urbaine.
Réagissez aux propos de cet ouvrage sur : http://velorution-tranquille.over-blog.com
Les droits d?auteur du présent ouvrage seront perçus sur un livret Agir du Crédit Coopératif, banque de l?épargne solidaire, au profit d?Handicap International, pour son action en faveur du recouvrement d?une mobilité active (fabrication de prothèses de jambe, de tricycles à pédalier manuel, programmes de rééducation?). L?auteur s?engage d?autre part à lui reverser un minimum de 5 % de ses droits.
L?auteur
Géographe de formation, Nicolas Pressicaud est consultant en « mobilité douce », membre de la Chambre Nationale des Consultants Vélo (www.cncv.org). Il s?intéresse plus particulièrement aux problématiques cyclistes en banlieue et en zone rurale. Il a collaboré, avec Jan Konold, à L?école à vélo, ouvrage publié par l?Association des Départements Cyclables (Territorial Editions, 2008).
Table des matières
Préambule - Pourquoi ce livre
1ERE PARTIE ? « EN AVANT ! »
Chapitre 1 ? Quelques idées reçues à ? piétiner
Chapitre 2 ? Les fondements de la politique « vélo » en France
Pause ? petit détour lexical avant d?entrer dans le vif du sujet
Chapitre 3 ? Ce que sous-tend une ville cyclable et cycliste
Chapitre 4 ? Ce que nous apprennent les Néerlandais
Chapitre 5 ? Pourquoi l?usage du vélo n?a pas beaucoup augmenté dans la plupart de nos villes durant dix ans (alors qu?on s?en est de plus en plus occupé)
Chapitre 6 ? Plan de Déplacements Urbains et rééquilibrage modal
Chapitre 7 ? La conduite des PDU
Chapitre 8 ? Transports collectifs et vélo : « Je t?aime? moi non plus » ou recherche d?une certaine cohérence et d?une réelle complémentarité.
2EME PARTIE ? LES POLITIQUES CYCLABLES URBAINES
Chapitre 1 ? Les mauvais plans « vélo »
Chapitre 2 ? Passage à l?action
Chapitre 3 ? Ce qu?est une véritable politique cyclable
Chapitre 4 ? Vélo et sécurité routière ? pourquoi les cyclistes ne respectent pas le code de la route ou le cycliste qui sommeille en vous n?est pas celui que vous croyez
Chapitre 5 ? Vélo et piéton ? surtout pas de concurrence d?espace ; une ville cyclable est également une ville plus sûre aux piétons
Chapitre 6 ? Vélo vs automobile : le pot de terre contre le pot de fer ?
Chapitre 7 ? Pour un véritable rééquilibrage modal : intégrer les deux-roues motorisés
3EME PARTIE ? « TOURNEE GENERALE ! »
*Quelques idées à l?intention de Mmes et MM les Députés ; Aux élus locaux et aux personnels territoriaux ; Au Délégué Interministériel à la Sécurité Routière (DISR) , Des pistes pour le Club des Villes et Territoires Cyclables ; Du côté des bureaux d?études et des agences d?architecture-urbanisme ; Aux gestionnaires d?infrastructures routières ; Aux grands acteurs des transports et de la mobilité ; Aux responsables de grands équipements ; Aux organismes traitant de statistiques relatives aux déplacements ; A la FUBicy et à ses associations adhérentes
*Quelques réflexions à l?usage des professionnels du cycle
*Quelques encouragements aux cyclistes urbains? et aux autres (aux parents - aux enseignants et chefs d?établissements scolaires - aux 20 ? 40 ans en général - aux experts du développement durable - aux chercheurs du domaine des déplacements et de la mobilité des personnes - aux organisateurs de Palmarès en aménagement ou écologie urbaine)
4EME PARTIE ? A VENIR?
Chapitre 1 ? Un avenir radieux !
Chapitre 2 ? Récréation ? des « scénarios du futur »
Chapitre 3 ? ?cuménisme : écailles, poils, plumes, sabots, ciel et rivières
CONCLUSION : LA PARTIE N?EST PAS GAGNEE D?AVANCE?
EN SAVOIR PLUS PAR LE WEB
BIBLIOGRAPHIE
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buscyclistes

Extrait de l'éditorial du site des " buscyclistes " à consulter ( voir Liens )
Les différents aspects du piège.
Comme je le disais le mois dernier, l'utilisation quasi exclusive de l'auto pour tout type de trajet représente un piège abscons dans lequel notre société est tombée collectivement. Aujourd?hui, ce sont différentes facettes de ce piège qui m'inspirent cet éditorial.
Je suis allé faire les courses à vélo avec mon jeune fils de six ans et un petit voisin, au supermarché du coin situé à quelques kilomètres. J'avais choisi un tracé à la façon d?un itinéraire de bus cycliste : lotissements isolés, petit chemin dans un parc et centre de village. Mais une petite portion de la route principale demeurait inévitable. Ce fût l'occasion d'apprendre à mes jeunes comment se comporter sur une grande route, et pour moi de prendre une nouvelle leçon sur la vie et la pratique du vélo.
Au retour, nous étions sur cette route. En descente, bordée de part et d'autre par un terre-plein et le trottoir, il est, pour une auto, impossible à cet endroit de dépasser un vélo sans le frôler de façon très dangereuse. Roulant à près de 25 km/h, j'ai donc pris ma place, bloquant ainsi les voitures, avec mes deux jeunes devant moi. J'avais pris soin de faire signe à l?automobiliste me suivant, lui indiquant mon évidente intention de le laisser dépasser dés que la configuration de la route allait le permettre, ce qui fût le cas, 200m plus loin.
Cela avait duré entre deux et trois minutes. Bien que je prenne ce trajet quotidiennement à vélo, je n'étais pas totalement à l'aise. En effet, je ralentissais les voitures et je me sentais gêné.
Voilà bien là deux aspects de ce fameux piège abscons.
Au niveau pratique : La route est conçue pour les voitures, et le vélo n'y a pas sa place. Je n'y suis toléré que si je roule suffisamment vite pour me fondre dans la circulation, mais je ne peux y venir avec des cyclistes roulant à allure modérée. D?ailleurs, je n'avais pas pu la prendre à l'aller qui est en montée, j'avais préféré faire un détour de 500 mètres.
Au niveau psychologique : Alors que, sur ce même trajet, encombré tous les jours aux heures de sortie de bureau, les automobilistes acceptent, bon gré mal gré, d?être bloqués à 5 km/h par d'autres autos, il est psychologiquement inconfortable pour les cyclistes de ralentir des autos. Et ceci, même à des vitesses beaucoup moins handicapantes et sans impact réel sur le temps perdu.
Voilà deux aspects de ce piège abscons. Mais cela permet également de constater qu'il se fissure de toute part.
Au niveau pratique. La prise en compte des cyclistes et les aménagements cyclables deviennent une réalité.
Au niveau psychologique. Durant longtemps, le cycliste remontant les files de voitures, prenant un sens interdit ou grillant un feu rouge était, d?une part en infraction, d?autre part considéré très durement par l'automobiliste, même lorsque cette pratique ne comportait aucun danger. L'automobiliste piégé entendait bien que le cycliste le soit avec lui.
Aujourd'hui, cela change. Les contre-sens cyclables et les tourne à droite cyclistes, expérimentés dans certaines villes, montrent que les choses évoluent. A l'image des centres villes à priorité piétonne, qui se sont finalement imposés dans la douceur et pour le plaisir de tous, les zones « trente » et les espaces de rencontre offrent des espaces où le cycliste peut rouler à son rythme, même avec des voitures derrière, sans sentir cette pression psychologique si inconfortable.
Les associations de la FUBicy et l'Organisation Bus Cyclistes oeuvrent ensemble à l'ouverture de ce piège. Les premières sont très actives sur les aspects pratiques, et l'OBC, par l'accompagnement proposé, principalement sur deuxième aspect.
Le piège se lézarde, c'est bon signe. Nous nous en sortirons donc, à nous de voir comment.
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Agglovichyclette vote pour le vélo.
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