Idées reçues

" Certains voudraient nous faire croire que des solutions du passé ont encore de l'avenir..."

Pourquoi un véhicule qui eut son utilité et fut délaissé deviendrait-il dde ce fait sans avenir ? Le tramway.. de retour, le trolleybus, les bâteaux-bus : le Département de Seine Maritime compte 8 lignes de bacs régulières gratuites, ayant transporté à titre utilitaire comme touristique 10 millions dde passagers en 2004.
Alors, pourquoi pas la bicyclette ?
23/07/2009

" Il n'y a déjà pas assez de place pour le piéton, alors le vélo, vous pensez ! "

Les piétons souvent autant que les cyclistes souffrent de l'invasion des voitures en zone urbaine ( 25 milliions de voitures à la fin du 20ème siècle contre 7 millions en 1960 ). A la circulation s'ajoute la question du stationnement...parfois sur les trottoirs. L'espace manque, la voiture dévore l'espace urbain...au détriment du piéton ( et des personnes à mobilité réduite ), et du cycliste. Retravailler la hiérarchie des fonctions de la voierie, remettre en cause son ordonnancement actuel, c'est affaire de conscience et de volonté politiques...en particulier dans la perspective des réorganisations imposées par les exigences climatiques et économiques.
23/07/2009

" On a déjà une piste cyclable : il n'y a jamais de cyclistes dessus. Alors, pourquoi voulez-vous qu'on en fasse d'autres ? "

Ce ne sont ni une ni cinq, ni...x pistes cyclables dans une ville qui peuvent changer les choses. La circulation à bicyclette ne trouve son plein emploi que dans la qualité des aménagements proposés. Une amélioration sensible de la sécurité des déplacements à vélo passe nécessairement par une approche d'ensemble du réseau de voierie et un plan d'action visant à faire en sorte que, partout où le cycliste est amené à se déplacer, il bénéficie de conditions dde circulation décentes du point de vue de la sécurité.
23/07/2009

Quelle est l'origine des " IDEES RECUES " exprimées dans cette partie du site ?

Elles sont extraites du livre : " Le vélo à la reconquête des villes - Bréviaire de vélorution tranquille...
par Nicolas PRESSICAUD
chez L'HARMATTAN..................lecture conseillée.
23/07/2009

" Vous avez pensé aux intempéries ? "

Le cyliste de loisir, ou même le cycliste sportif, hésitent peut-être à sortir quand le temps est gris....mais le cycliste quotidien, utilitaire, urbain, ne donne pas dans le "cocooning" des climatisations et des espaces fermés. " Fait pas chaud ? " tant mieux, on transpirera moins ; la pluie ? on peut attendre la fin dde l'averse, s'abriter momentanément, revêtir une cape anti-pluie...Ce serait bien le diable si le cycliste ne parvient pas à passer entre les gouttes....ou sous les gouttes avec un bon équipement.
Les intempéries à bicyclette, c'est, en fait, de la diversité, de la vie, bien à l'écart des bulles d'univers aseptisé avec lequel nous familiarise le progrès technologique....jusqu'à nous faire croire que nous ne pourrions plus nous en passer.
23/07/2009

" Le vélo, ça fait transpirer ! "

Quand il s'agit de déplacements utilitaires, la plupart des trajets à vélo ne dépassent pas les limites de la commune ou, à défaut, demeurent à leur échelle.Ce sont le plus souvent des parcours dde moins de 5 kilomètres qu'on réalise, soit des temps de trajet de 10 à 15 minutes au plus. Celles et ceux qui circulent déjà n'arrivent pas " en nage " à leur destination, au marché, chez le boucher, à la pharmacie, à la Poste...
Le vélo ne fait pas " suer ".....si vous résidez à 20 km dde votre lieu de travail, personne ne vous en voudra de prendre...les transports en commun. Et puis un jour viendra, celui de l'inter-modalité vélo/Bus. Le rêve ?
24/07/2009

" Avec toute cette pollution...mieux vaudrait prendre sa voiture ! "

D'abord, le cycliste urbain quotidien convaincu ne reprend pas sa voiture pour les courts ou moyens trajets : la bicyclette lui offre plus de liberté, de plaisir...
Ensuite, les polluants se concentrent près du sol. Les plus exposés sont, parmi les piétons, les jeunes enfants et les personnes âgées...mais aussi les automobilistes confinés dans leur habitacle ou fenêtres ouvertes aux polluants ( notamment dans les embouteillages ).
Le cycliste, lui, peut choisir ses itinéraires, il est juché plus en hauteur...il a une plus grande latitude pour échapper aux zones polluées.
01/08/2009