Entrainements / Formations

LEGISLATION - CE QUE DIT LA LOI

LA LEGISLATION PREND EN COMPTE LES DEPLACEMENTS CYCLABLES


Novembre 2008



Lettre ouverte de l'Association « agglovichyclette » aux acteurs des aménagements de la Rue de Paris - Vichy.



La Rue de Paris - Vichy - doit être aménagée à moyen terme.

Groupes de travail, presse et rencontres diverses mettent en évidence un décalage entre une perception « locale » des réactions qu'engendrent les diverses propositions d'aménagement et l'orientation « générale » que se donnent beaucoup d?autres villes et départements en matière de transport et circulation.

L'essentiel des « crispations » porte sur les questions de « stationnement » des voitures au point de remettre en cause les avancées souhaitées en matière de transports en commun et de déplacements « doux » ( piétons et cyclistes ).

Or, et sans aller cherche dans les pays scandinaves des modèles lointains, le plus loin où nous ayons à chercher de l'inspiration, c'est en Belgique qui a édité récemment un Code de la Rue fondé sur le principe de la « priorité générale du plus faible sur le plus fort », en matière de transport.

Il nous suffirait bien de faire notre ce principe - et c'est l'orientation que prennent chez nous lois et règlements récents - et de consulter ce qui se dit et se fait en France : orientations du Ministère de l'Environnement, recommandations du CERTU, du Club des Villes Cyclables, de l'association des Départements Cyclables, du GART ( Groupement des Autorités Responsables des Transports ), et des villes qui sont entrées dans des réalisations concrètes...trop nombreuses pour les nommer toutes.
L'Article 20 de la Loi sur l'Air et l'utilisation Rationnelle de l'énergie (LAURE ) du 30 décembre 1996, aujourd'hui codifié sous l'article L 228-2 du Code de l?Environnement, dispose que « à compter du 1er janvier 1998, à l'occasion des réalisations ou des rénovations de voiries urbaines, à l'exception des autoroutes et voies rapides, doivent être mis au point des itinéraires cyclables pourvus d'aménagement sous forme de pistes, marquages au sol ou couloirs indépendants, en fonction des besoins et des contraintes de la circulation. L'aménagement de ces itinéraires doit tenir compte des orientations du Plan de Déplacements urbains lorsqu'il existe.

Lors du vote de la loi, le législateur n'a pas jugé nécessaire de prévoir un décret d?application des ces dispositions qui s'appliquent à toute voirie urbaine quel qu'en soit le gestionnaire et à toute commune quelle qu'en soit la taille. Par rénovation il faut entendre tous travaux entraînant une modification de l'assiette ou de la structure de chaussée. La Jurisprudence de la Cour Administrative d'Appel de Lyon ( arrêt du 28 juillet 2003 ) a confirmé cette approche et a précisé de plus que les itinéraires devaient être aménagés sur l'emprise de la voirie aménagée.

Outre les « aires piétonnes circulées », connues et qui permettent de réguler les accès « motorisés » à une voie urbaine, en fonction des nécessités locales, le Décret du 30 juillet 2008 instaure des « ZONES DE RENCONTRE » avec insistance sur le rôle majeur des Zones 30, voire 20 Km/h pour les véhicules motorisés ( quel curieux argument que de dire : « les motorisés ne respectent pas ces limitations de vitesse » ! Quels moyens se donne-t-on pour qu'elles soient respectées : autorité publique et, éventuellement, différents types de ralentisseurs ?

Zones de rencontre, aire piétonne circulé, impératif de développer des Itinéraires cyclables : quelle validité pour le Schéma Directeur des Déplacements Cyclables voté à l'unanimité par le Conseil Communautaire, si à la moindre opposition on accumulait les exceptions ? L'avenir est à la rencontre, à la pacification des modes de déplacement. Cette ville de l'avenir ( les aménagements projetés vont valoir pour des dizaines d'années ) est incompatible avec la culture obsolète de la dépendance à l'automobile.

Celle-ci conserve son utilité, mais au même titre que la marche à pied, le déplacement en bus, à vélo : chaque mode dans la liberté de le choisir en fonction du déplacement à réaliser. Chaque véhicule doit donc trouver sa place, toute sa place dans la circulation urbaine : en termes d'espace occupé, nul ne contredira que la voiture automobile mobilise un espace sans rapport avec le service qu'elle rend, en zone urbaine. La rue n'est pas un garage et libérer du stationnement, c'est libérer de la circulation « piéton, vélo », c'est accroître l'efficacité des bus.

La question du « stationnement » des véhicules automobiles est donc à traiter lorsque l'on a établi cette priorité d'avenir :

-D'abord, faciliter en c?ur de ville la circulation des piétons et
des cyclistes,
-En même temps, faciliter la progression et la régularité des bus,
-Enfin, gérer l'accès automobile, dans un contexte maîtrisé,ralenti.

Là se situe l'intérêt général et la cohérence d'un réseau cyclable. Dans le troisième point, on établira une autre hiérarchie : priorité aux véhicules « visiteurs » qui participent à l'activité économique de la Rue, visiteurs qui sont aussi « des piétons » acceptant les propositions de stationnement de leur véhicule en des lieux adaptés.

La ville de demain, ce ne sont pas des commerces qui s'étalent et regardent s'écouler..avec peine, un trafic automobile dont les effets sont dénoncés, ce sont des piétons - et l'automobiliste visiteur en est un - des cyclistes qui prennent le temps de s'intéresser aux commerces. Ensuite, lorsque les principes d'intérêt général sont bien posés, l'étude cas par cas des situations particulières permet de dégager des propositions de solutions qui impliquent autre chose qu'un rapport de force.
Christian Biget
Pour agglovichyclette
09/06/2009

LEGISLATION - Compte rendu Rencontre janvier

Rencontre agglovichyclette 23/01/09

Intervention :

Le paysage des questions de MOBILITE ( ce qui concerne les déplacements urbains ) a été animé ces temps derniers par au moins trois événements significatifs : les rencontres VVA pour la définition d'un nouveau projet d'agglomération ( et qui ont porté majoritairement sur les questions de Transport et Déplacements ), les projets d'aménagement de la Rue de Paris à Vichy et deux pages parues dans le quotidien local le 7 janvier exprimant le point de vue de VVA sur les projets de mobilité et en particulier la Bicyclette. Nous saluons, sur le fond, le fait que réflexion et actions soient entreprises pour ce qui concerne les questions de Mobilité urbaine et péri-urbaine : transports en commun, parkings relais, réaménagements des façons de se déplacer.
Agglovichyclette a participé à l'enquête VVA sur le nouveau projet et s'exprime sur la Rue de Paris, sur les projets Mobilité de VVA?. dans le cadre de son objectif général inscrit à ses statuts : « promouvoir l'usage de la Bicyclette dans l'agglomération de Vichy Val d'Allier ».

Notre première observation d'ENSEMBLE, c'est que le texte de la loi, quand il existe, devrait être plus souvent évoqué avant et pendant les concertations - quand il y en a - qui préparent des aménagements urbains. Partir de la LOI pour aménager ou aménager en ignorant la Loi ? Quelle répnse nous donne-t-on ?
C'est ainsi que, chacun le constate, le texte de la Loi Article L. 228-2 inscrit au Code de l'Environnement sous le titre « Itinéraires cyclables » a été occulté par les promoteurs des aménagements avec le résultat que la place des cyclistes a été aussi totalement occultée sur la Place de la Gare de Vichy autrement appelée « Pôle Inter-modal ». A notre observation sur ce sujet, la réponse obtenue est : « les cyclistes se déplaceront dans le flot général de la circulation ». Mais alors que fait-on de la règle qui préconise qu'en circulation partagée autos/vélos, la vitesse des autos doit être inscrite en Zone 30 ( au delà de 30 KM/h, l'itinéraire cyclable doit être séparé ). Cette Zone 30 n'y est pas.

De même, pour la Rue de Paris : a-t-on jamais entendu parler du Décret N° 2008-754 du 30 juillet 2008 paru au JORF du 1er août 2008 page 12314 texte n° 2 ? Ce décret définit et préconise pour certaines voies urbaines la mise en place de « Zones de rencontre » accompagnées de Zones 20 pour les circulants. Il n'y a pas d'obligation de mettre en ?uvre une zone de rencontre, mais ce décret s'accompagne d'un élément qui concernera la pratique de la Rue de Paris : dans les zones de rencontre mais aussi dans les Zones 30, les Sens uniques voiture vont devenir légalement des doubles sens cyclables ? sauf avis contraire et motivé de l'autorité de police ( le Maire devra justifier son opposition à un double sens cyclable dans une Zone 30 . La logique d'une Zone 30 au Pôle intermodal et donc dans la Rue de Paris conduira à ce que les cyclistes pourront remonter la rue de Paris autant qu'ils la descendent. Quel aménagement aura été prévu pour ce double sens ?
D'où notre remarque contenue dans la Lettre ouverte aux partenaires des aménagements de la Rue de Paris ( consultable sur notre site Internet ): un axe urbain essentiel ne s'aménage pas pour cinq ans ou dix ans , mais pour beaucoup plus longtemps.les préoccupations actuelles doivent se mesurer à l'aune de ce que sera la ville dans dix, trente, quarante ans et plus.


Ensuite, ces rumeurs médiatiques à propos de « Vélos en Libre service » : les affirmations médiatiques sont quelque peu prématurées. La question est complexe et demande que soit éclairée l'information de nos concitoyens , pour qu'ils aient tous les éléments d'appréciation. Pour prendre l'exemple des libres services de Paris, de Lyon... Que dire des difficultés générés par ces expériences connues, gérées par un opérateur privé :
-lancer des cyclistes dans une circulation urbaine et péri-urbaine
non adaptée ( voirie, marquages, panneaux de signalisation,
vitesses autos non régulées...)
-Ne pas accompagner les cyclistes nouveaux dans cette nouvelle
forme de circulation
-Laisser un opérateur privé seul face à un souci qui n'est pas
économiquement le sien : la sécurité routière.

Ensuite, et toujours pour ce qui est de la demande de Vélos en libre service, il y a des alternatives qui méritent d'être proposées au choix de nos concitoyens :
-Nous mêmes, nous avons fait une proposition de Vélo station à
gestion associative génératrice de SERVICES et d'ACCOMPAGNEMENT
des cyclistes :
-VLS en gestion associative avec premier apport ( local et lot de
bicyclettes) par les collectivités ; deux avantages : coûts
adaptés, usage plus utile par contrat fixant la date de loc et la
date de restitution.
° Création d?emploi
° Service Regroupement animation pour les clubs Associations
cyclistes locaux.
° Pratique de l?inter-modalité par la situation du local
envisagé
° Ouverture vers l'activité économique et les pratiques
modernes d'aménagements urbains : plate-forme de
distribution ( par vélo-cargo et triporteurs ) de paquets
et colis transportés par voie routière, évitant le transit
des véhicules à gros volumes dans la zone urbaine
(exemple des « Coursiers verts à St Etienne, Bordeaux et
ailleurs...On atténue ainsi la question des encombrements
et des stationnements livraisons.

Ce dossier a été déposé à la Mairie de Vichy propriétaire du local dont nous suggérions la mise à notre disposition ; il a été présenté aux Vice-Présidents VVA « Mobilité / transports » et « Environnement ».

Surtout, notre projet fondamental est que la mise en place de VLS doit s'accompagner de SERVICES aux cyclistes, en même temps que les collectivités aménagent les itinéraires cyclables.
C'est un dossier à TROIS PARTENAIRES : car nous avons besoin d?un PROJET GLOBAL ET COHERENT qui intègre la POLITIQUE CYCLABLE dans toutes ses dimensions économique, écologique, sanitaire, d'aménagement urbain...
-les collectivités qui aménagent les itinéraires
-Les usagers cyclistes et le système de circulation qui leur est
proposé.
-l'Associatif prestataire de SERVICES aux cyclistes


Qu'entendons-nous par Services aux Cyclistes ?
N'oublions pas que lorsque l'on dit : « tout cycliste doit pouvoir prendre toute sa place dans la circulation générale », ces mots sont ceux de cyclistes confirmés ou de bureaucrates à courte vue. Pour prendre toute sa place, il faut déjà maîtriser le véhicule qui le permettrait.
La connaissance d'autres expériences - celle de Lyon, par exemple, mais aussi Bordeaux, La Rochelle et d'autres - nous laisse penser qu'il existe trois publics qui trouveraient bénéfice à des actions d'apprentissage, de Prévention, de Sécurité :
-les scolaires d?abord, primaires et 6ème 5ème, pour qui des
actions sont en cours mais un renforcement de ces actions
nécessaire permet à agglovichyclette de penser qu'elle y a toute
sa place... en fonction de ses moyens.
-Les débutants : beaucoup de personnes ne savent pas conduire une
Bicyclette et trouveraient bénéfice professionnel, personnel, à
pouvoir utiliser ce moyen de déplacement économe, écologique et
bon pour la santé.
-Des personnes savent conduire une bicyclette en milieu protégé,
mais craignent d'affronter la circulation générale : il s'agit de
les mettre en confiance en leur enseignant les gestes techniques
nécessaires et en les accompagnant dans leurs premières sorties
collectives, puis individuelles, avant de les lâcher dans leur
autonomie.

A ces publics, nous devons offrir des SERVICES d'apprentissage de la maintenance d'un vélo, des vérification de sécurités, de maîtrise de leur véhicule ( équilibre ) dans leur propre déplacement et dans leurs déplacements relatifs aux autres usagers, conduite respectueuse de la signalisation ( bien intégrée d'abord ), prudente...
Pour ces services, il nous faut des moniteurs formés sur place puis à formation renforcée
Des bicyclettes prêtées, mises à disposition, récupérées...
Des matériels ( plots, obstacles et panneaux de signalisation ) pour créer des pistes d'évolution.

On pourrait évoquer à titre d'exemples l'utilité économique et sociale du développement de large politiques cyclables :
-BICYCLETTE et traitement de l'insuffisance d'activité physique, du
SURPOIDS.
-Bicyclette et traitement social de l'ISOLEMENT des personnes
-Bicyclette et Plans de Déplacements des ENTREPRISES, des
ETABLISSEMENTS SCOLAIRES
-Bicyclette et économie touristique.
-Bicyclette et fluidité des circulations urbaines et
péri-urbaines, voir artificielles...

C'est ce type d'intervention que nous devrions expérimenter lors de la Journée Sécurité VVA à Charmeil le 24 mars prochain, avec du matériel de la Prévention routière et de la Prévention MAIF ?.il sera plus efficace que nous ayons notre autonomie d?usage de notre propre matériel.

Maintenant, nous avons à faire ENTENDRE et admettre le bien-fondé de notre projet.
Ce projet - il faut le souligner - est porté aussi par les cyclistes de Clubs et Associations Cyclotouristes et Vélo sportif de notre agglomération : DHV, Cyclos St Yorre, Vélo sportif de Bellerive, les cyclos de Creuzier le Vieux nous ayant soutenu sur le dossier de vélo station. Ces cyclistes, qui sont aussi parfois des cyclistes urbains, ont fourni la liste de points noirs qui sont autant de handicaps à des itinéraires mal conçus ou peu entretenus, liste que les communes concernées prendront en compte, souhaitons-le. Encore faut-il tenir compte des « compétences » de chaque collectivité, qui sont parfois en recouvrement ( ce qui autorise les jeux de ping pong ).

Ces réflexions, ces demandes, ces propositions, ces actions, ce sont les objets de notre calendrier d?actions à venir que je vous rappelle :
-4 février : deuxième rencontre à VVA de préparation de la
Journée Sécurité Charmeil.
- entre le 16 et le 24 MARS :
°16 au22 mars : Semaine FUBicy « Respectez les Cyclistes »
°18 mars : nous proposons une Permanence de rue Place de la
Poste Vichy
En même temps (à l'étude) qu'une exposition Philatélie -
Cartes postales à la Poste de Vichy et qu'une exposition
«ouvrages d'auteurs ayant écrit sur le vélo » à la
Médiathèque de Vichy qui tiendra une exposition sur le
développement durable
°le 21 mars, nous accompagnerons les étudiants du Pôle Lardy
dans leur « Rallye des Vieux clous ».
°le 24 mars, nous participons à la Journée Sécurité VVA
Charmeil.
°En AVRIL, nous pensons proposer « La Bicyclette fait son
carnaval »
°Les 6 et 7 juin, ce sera la fête « nationale » «Fête du vélo»
Entre mai et juillet, nous pourrions penser à une Permanence de rue à Bellerive ou à Cusset.


Pour revenir rapidement sur Avril et la Bicyclette fait son carnaval, rappelons que nous avons aussi déposé un dossier auprès de VVA pour demander à l'agglo de nous aider à promouvoir « une Semaine de fête centrée sur le Vélo » pour le Printemps 2010.
Semaine de démonstrations, expositions, projets pédagogiques d'écoles et collèges sur le thème de LA Bicyclette, Cinéma et Théâtre sur le thème vélo, chansons vélo, concours d?affiches, de dessins, de B.D. sur le thème vélo.
Nous n'avons besoin que d'un accord de VVA - pour réunir dans une salle de l'hôtel d'agglo les partenaires à qui ce projet a été présenté début 2008. Un projet qui n'utiliserait que les ressources de la créativité locale et donc sans grand engagement financier.

C'était donc le point sur l?actualité des questions des déplacements cyclables sous l'angle des réflexions de agglovichyclette.
Dans l'état d'évolution de notre société actuelle vers une nécessaire sobriété, la prise en compte de la place du déplacement cyclable comme mode de transport alternatif au tout automobile contient en soi tout un programme complexe, complet, lourd et large d?applications qu'il ne faudrait pas balayer d?une annonce expéditive : que l'opérateur privé s'en débrouille.
Il vous appartient maintenant, à vous lecteur et partenaire, d'apporter à cela toutes vos observations.
09/06/2009

LEGISLATION - Zones 30

Les ZONES 30 vont de paire avec la circulation cycliste. Ainsi la réglementation dit elle expréssément que lorsque la vitesse automobile est fixée au maximum à 30 Km/h, la mixité des automobiles et des cyclistes sur une voie urbaine est concevable ( ce qui dispense en ce cas d'envisager nécessairement une " piste cyclable " ). Au dessus de 30 Km/h, cylistes et automobilistes doivent être séparés.
Le Législateur vient récemment d'amender le Code de la Route pour aller jusqu'à une limitation de vitesse automobile à 20 Km/h.... dans les " zones de rencontre " ( concept nouveau ) où - cette vitesse automobile étant imposée - les piétons n'ont plus l'obligation de circuler sur les trottoirs - sans pour autant stationner sur la chaussée - et la voie de circulation, même en sens unique voiture, devient à " double sens" pour les cyclistes.

Ils'agit du DECRET N° 2008-754 du 30 JUILLET 2008 - JORF N° 0178 du 1er AOUT 2008.

La réglementation générale - qui privilégie l'orientation de la PRIORITE DU PLUS FAIBLE SUR LE PLUS FORT - incite donc très fortement les aménageurs urbains à concevoir des modes de circulation qui assurent le partage de la rue, la modération des vitesses, la pacification des co-existences.....sans que les questions de stationnement de voitures puissent représenter un frein à ce projet du mieux vivre en coeur de ville.....ce dont, après coup, les commercçants ne se sont jamais plaints.
09/06/2009

TECHNIQUE VELO et SECURITE - Vélo Equipements de sécurité

Bien équipé = Sécurité

Un vélo sûr comporte :

- des EQUIPEMENTS OBLIGATOIRES : sonnette, phare avant et catadioptre blanc, réflecteur de roue avant, frein avant, réflecteurs de pédale, frein arrière, réflecteur de roue arrière, phare arrière et catadioptre rouge.

- des EQUIPEMENTS FACULTATIFS : changement de vitesse au guidon ( plus sûr ), selle confortable, porte-bagages, anti-vols solides et support pour le U ( voir plus loin pour la lutte contre le vol ), garde-boue, carter de protection de la chaîne, béquille ( qui ne dispense pas de l'attache anti-vol à un parking vélos...quand ils existent ), une bande réfléchissante sur le flanc des pneus ( mieux on est vus, mieux on est en sécurité ).

Pour la lutte anti-vol : il faudra un jour - cela demande un investissement important dans une machine de marquage - que nous proposions des opérations de MARQUAGE de VELOS, système qui permet de retrouver les propriétaires des vélos dérobés.
09/06/2009

TECHNIQUE VELO et SECURITE - conversation

CONVERSATION...du vécu le 18 mai 2009 à 09 h 30......avec Mme X chez la marchande de journaux :
J'entre.
Mme X POURSUIT SA CONVERSATION AVEC LA MARCHANDE elle est venue à bicyclette, elle a oublié son antivol..." déjà que je me suis fait voler un vélo !
Moi-même : - pensez-vous à mettre systématiquement votre antivol ? Voyez, vous l'avez oublié !
Mme X : - l'antivol, pensez-vous, ils sont spécialistes, ils viennent avec des pinces coupantes, il y a pas un antivol qui résiste !
Moi-même : - si les cyclistes locaux s'organisaient, on pourrait mettre au point quelques journées de " marquage " de vélos. Le système existe ; à partir d'un marquage " ineffaçable " sur le cadre du vélo ( avec une machine à marquer très spécialisée ), on établit une Carte d'identité de la bicylette dont les éléments sont transmis à une base de données informatiques... gérée par la FUBicy ( Fédération nationale des Usagers de la bicyclette ). Ainsi, lorsque la bicyclette volée est retrouvée, on en connait tout de suite le propriétaire à qui le véhicule est restitué.
Mme X : - et quand les voleurs vous emmènent les vélos à l'étranger..croyez-vous qu'on va les revoir ?
Moi-même : alors peut-être faudrait-il que les Collectivités avancent dans l'implantation de parkings à vélos !
Mme X : tenez, à Montluçon, ils ont installé des parkings...vous rentrez tout le cadre du vélo et avec une pièce, vous bloquez le système de fermeture. Si quelqu'un tente l'effraction, une sirène se met en marche ! Ca, c'est dissuasif !

Oui, Mme X, si les collectivités locales voulaient bien !!!!!!.......
09/06/2009

stationnement voitures ou Bicyclettes - aménagement de la Rue de Paris Vichy

Info « agglovichyclette » 21 février 2009

Vichy : aménagement de la Rue de Paris
Pas de miracle vichyssois en termes de déplacements cyclistes.

Référence : le quotidien local du 20 février 2009 (Page 10)

On ne fait pas facilement évoluer un monopole automobile plus que centenaire, même si les lois récentes viennent au secours des cyclistes pour un équilibrage des modes de déplacements urbains.
Il se peut d'ailleurs que chacun d?entre nous entretienne, entre son vélo et sa voiture, un rapport qui reste ambigu, malgré ce que nous savons de la nocivité d'un excès de véhicules motorisés fonctionnant au carburant d'origine fossile.
A propos de la rénovation de la voirie place de la gare SNCF, nous avons souvent rappelé, mais trop tard, l' « oubli » ( ? ) de la Loi sur l'Air - Code de l'Environnement Chapitre VIII - section II : Itinéraires cyclables Art. L 228-2.
Nous avons souhaité que le même « oubli » n'affecte pas la rénovation de la Rue de Paris, ajoutant à cet Article du Code de l'Environnement le Décret du 30 juillet 2008 qui porte mention des « doubles sens cyclables en Zone 30 ».
Le quotidien cité en référence nous interpelle à ce sujet faisant état des dernières confidences sur des décisions qui devraient être prises en mars au Conseil municipal :
-sur la forme de l'article : quatre colonnes et photos pour la problématique aménagements, voitures, coûts et, rejeté en fin et hors l'article, la minuscule info qui concerne la « Piste cyclable » :
c'est dire le peu de cas que l'on fait des cyclistes.
-sur le fond : qui dit rénovation de voirie dit Itinéraire cyclable ( Loi sur l'Air, Code de l'Environnement cités plus haut ) : l'automobile - en termes de flux et de stationnement - primant sur toute autre considération, on trouvera une alternative au refus de la voie cyclable dans la Rue de Paris en imaginant de la créer dans le sens Avenue de Lyon - Place Lasteyras - av. P. Doumer - place de la poste, et on imagine la suite : Place Victor Hugo
Deux questions se posent alors :
1)Comment assurera-t-on la sécurité des cyclistes qui traverseront la Rue de Paris pour rejoindre la Place Lasteyras . Une Zone 30 ( ce serait le minimum ), des feux
2)Lorsque les cyclistes aboutiront - pour se rendre par exemple à Bellerive - Place Victor Hugo, les dirigera-t-on vers la rue de la Source de l'Hopital- Aristide Briand - là où la concentration des voitures est maximale - ou bien cherchera-t-on une alternative par une traversée des Parcs ( dans ce cas, il faudrait attendre la fin des négociations tripartites Etat-Commune-Compagnie fermière sur le statut de ces Parcs, autant dire des années !)
En tout état de cause, cette Rue de Paris restera, de fait, sauf interdiction motivée de l?autorité municipale de police, ouverte aux cyclistes comme toutes les voies urbaines. Donc, en prévision - et de la traversée des cyclistes pour rejoindre la Place Lasteyras - et de la mixité des modes de déplacements ( voitures, vélos ), il faudrait prévoir de placer la Rue de Paris en Zone 30, c'est la règle commune en cas de mixité, qui devrait d'ailleurs s'appliquer aussi à la Place de la Gare SNCF.
Dans ce cas de figure, voie à sens unique en Zone 30, la Rue de Paris devient légitimement une « voie à double sens cyclable » ( Décret du 30 juillet 2008 - Décret n° 2008-754 du 30/07/08 publié au J.O. n° 0178 du 1er août 2008 - modifiant le Code de la Route ). Faudra-t-il là encore craindre une Interdiction de l'autorité municipale de police - le Maire - une interdiction de double sens cycliste, ce qui serait de sa compétence
Et, pour revenir au tracé prévu de l'itinéraire cyclable : Avenue de Lyon - Rue de Paris - Place Lasteyras - Avenue Paul Doumer, pour aboutir de fait à la Place Victor Hugo, quid de la suite ?
-filer vers la Rue des Sources de l'hôpital et Aristide Briand vers le Pont de Bellerive soit une zone à densité automobile maximale ?
-ou espérer une « traversée des Parcs » pour rejoindre l'Allier, ce qui devrait sans doute imposer d'attendre l'issue des négociations tripartites Etat - Commune -Compagnie Fermière qui devraient définir le statut des Parcs

Ce que l'article du quotidien « ne dit pas » dans ses six mini-lignes en nota bene est cependant lourd de questions et d'interrogations sur « le raccordement du déplacement cycliste à Vichy avec le schéma de circulation globale » : et ceci, dans le cadre de l'aménagement « sur le long terme » de l?axe principal de la ville.

Pour ce qui nous concerne:
-nous avions présenté une proposition - sur plan - qui équilibrait la circulation autos/transports en commun/bicyclettes et piétons ( dans le cadre des dispositions nouvelles des Zones de rencontre - Décret du 30/07/08 déjà cité ), qui conduisait les cyclistes sur axe direct de Cusset à Bellerive via la Rue de Paris, la Rue Lucas, voire la Rue Montaret.
-Nous prenons acte de la demande de la Mairie de Vichy de lui transmette un plan d'implantation de parkings à vélos, auquel nous travaillons ( rencontre de synthèse le 11 mars à 15 h Maison des Associations Bureau n° 8 : si vous souhaitez en être, vous êtes bienvenu(e) )
-Nous prenons acte, dans le Magazine trimestriel de VVA - février 2009 , des pages 4/5 où l'on trouve la mention de l'appel d'offre Délégation de Service Public pour les Transports en commun : « VVA a demandé également une offre de vélos en libre service » ; et de la page 10 ( Nouvelle gare ) : « Plusieurs emplacements à vélos y ont été installés pour passer de la bicyclette au train, sans contrainte ». Ces mentions appellent des commentaires plus longs, mais par rapport au vide antérieur, nous sentons un frémissement certain dans le sens de la prise en compte du déplacement à bicyclette, mais il y a encore beaucoup de chemin à parcourir, sans espérer le miracle vichyssois en ce domaine.
-Nos poursuivons notre activité collective avec, comme projet à aussi brève échéance que possible, de mettre en ?uvre des GROUPES D?ENTRAINEMENT au déplacement cycliste - groupes de 6 personnes encadrées par deux moniteurs pour des publics variés : débutants à vélo, personnes ne disposant pas de véhicule autre que le vélo pour s'insérer dans la vie professionnelle ou sociale, personnes isolées socialement, personnes en manque d?activité physique, personnes sachant conduire un vélo mais qui craignent, faute d'habitude, de circuler dans les voies urbaines. Nous pouvons rendre des SERVICES AUX CYCLISTES à travers ces groupes.
-Nous sommes confiants pour la suite sachant que la progression ne viendra pas des décideurs/aménageurs mais du nombre de cyclistes engagés dans la pratique du CYCLISME URBAIN. Autant dire que plus vous soutiendrez agglovichyclette, plus son audience, qui est déjà certaine, se renforcera.
09/06/2009